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Les vêtements de seconde main pour réduire son impact environnemental ?

Les vêtements de seconde main pour réduire son impact environnemental ?

La fast-fashion, un bilan désastreux

 

Quel est l’impact de la mode, et de l’évolution de l’industrie textile, sur la planète et pour les personnes qui travaillent dans les chaînes de production ? L’industrie du textile engendre des impacts socio-environnementaux désastreux à l’échelle mondiale.

La Fast-Fashion se définit aujourd’hui à travers un modèle de prix bas qui implique de produire dans des pays étrangers à faibles coûts, sans aucune visibilité sur les conditions de travail des ouvriers.

 

La slow fashion, qu’est-ce que c’est ?

 

Consommer moins, mais consommer mieux : c’est ainsi que l’on pourrait résumer la slow fashion ! Le concept s’oppose à la fast-fashion, en nous encourageant à investir dans des vêtements de meilleure qualité, éco-conçus et durables.

 

En opposition à la fast fashion, la slow fashion est un mouvement qui promeut une fabrication de vêtements, dans le respect de l'environnement, des travailleur.euse.s et des animaux. C'est une alternative à la fast fashion qui vis à limiter ses achats vestimentaires pour consommer moins mais mieux.

 

 

L'impact carbone des vêtements neufs et des vêtements de seconde main

 

La course folle de la fast-fashion ou de la mode jetable a commencé dès les années 2000. L’ADEME rappelle que la production de vêtements a doublé entre 2000 et 2014. Une envie insatiable de renouvellement de sa garde-robe avec des vêtements toujours moins chers.

 

L'industrie textile est l'une des plus polluantes, des plus impactantes sur le climat et des moins respectueuses des droits de l'homme. Il émet à lui seul 2 % des émissions mondiales de gaz à effet de serre, soit plus que le trafic maritime mondial et les vols internationaux réunis. De plus, l'industrie textile consomme 4% de l'eau potable mondiale.

 

Pour produire un t-shirt, il faut en moyenne 2 700 litres d'eau (soit environ 70 douches), avec une empreinte carbone de 6 kg CO2/produit. Fabriquer un jean nécessite 10 000 litres d'eau (soit environ 285 douches) et une empreinte carbone de 25 kg CO2/produit.

 

L'achat de vêtements usagés peut réduire les émissions de carbone de 50 à 90 %. Par exemple, les jeans en coton usagés ont une réduction de 80 % de l'impact carbone, les cardigans ont une réduction de 85 % et les vestes ont une réduction de 86 %.

 

 

Je fais le tri

 

 

La seconde main, le marché de l'occasion

 

Louable sur le papier pour ses vertus responsables et écologiques, le marché de la seconde main a en revanche tendance à pousser ses adeptes à consommer plus et les transforme en marchands 2.0.

 

En majorité, les consommateurs évoquent trois raisons principales d'acheter de la seconde main : faire un acte citoyen, écologique et solidaire, dénicher « la trouvaille », « la perle », induite par l'envie d'unicité et/ou le plaisir de marchander et, surtout, faire des économies.

 

Le marché de l’occasion est aujourd’hui estimé à 7 milliards d’euros en France et à 86 milliards en Europe. Plus encore, cette pratique est désormais bien ancrée dans les habitudes, puisque 7 personnes sur 10 achètent des vêtements de seconde main, tandis qu’1 sur 5 a déjà revendu son smartphone.

 

 

La seconde main et le made in France

 

Un vêtement Made in France ne s’arrête pas simplement à une étiquette. Mais c’est un produit engagé, qui prône des valeurs et qui, derrière un prix, rend notre façon de consommer bien meilleure. Oui, parce qu’un produit fabriqué en France c’est avant tout…

 

Les marques françaises qui s’engagent à commercialiser des produits Made in France sont bien souvent à l’origine de vêtements plus respectueux de l’environnement. Moins d’émissions de gaz à effet de serre, des matières premières cultivées dans des conditions respectueuses des hommes et de la planète, les bénéfices de produits fabriqués sur notre territoire sont nombreux. Cependant, toutes les marques françaises ne privilégient pas le Made in France, et certaines choisissent même de produire leurs vêtements à l’étranger, en dehors des frontières de l’Europe.

 

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